Fatimata Ly, dermatologue, estime à 10 milliards de francs Cfa la somme dédiée à la dépigmentation cosmétique volontaire, communément appelé hessal. Et selon la dermatologue qui était l’invitée de la Rfm, ce phénomène touche pratiquement toutes les couches de la société sénégalaise. Elle a mené une enquête à Dakar, aux Parcelles assainies plus précisément, à Kaffrine et dans d’autres localités du pays.
Et elle est arrivée à la conclusion que près de 72% des femmes sénégalaises se dépigmentent. «Les femmes, les hommes et même les enfants se dépigmentent artificiellement», dit-elle. En outre, elle affirme que la dépigmentation volontaire est devenue une priorité de santé publique, en raison des conséquences sur la santé de ceux qui s’y adonnent.