L’unique groupe parlementaire qui regroupe le Pds et ses alliés donnent un aperçu de ce que sera leur combat durant ces cinq ans.
Les députés de Wattu Sénégal estiment que cette 13ème législature commence dans un contexte politique particulier.
Car d’après eux, l’opposition, la société civile et tous les observateurs honnêtes ne reconnaissent aucune valeur à la «mascarade électorale» qui a abouti au «pseudo scrutin» planifié de longue date par le régime en place avec la complicité de la CENA et du Conseil Constitutionnel.
«La dénonciation de cette non-élection, l’organisation et la mobilisation du peuple pour de nouvelles élections libres et transparentes, et la mise en place d’une justice impartiale et indépendante sont une urgence nationale », disent-ils.
Ils ajoutent qu’à l’intérieur du pays, l’opposition, des pans entiers de la jeunesse empêchés de voter par suite de la rétention systématique de leurs cartes d’électeurs, le peuple à qui on a volé une victoire qui pointait à l’horizon, vont s’organiser et engager le combat contre la forfaiture.
Ils contestent cette Assemblée nationale, mais ils jurent de faire face aussi à la dictature rampante et remettre à l’endroit la démocratie sénégalaise.
Le groupe parlementaire de l’opposition assure qu’il prendra en charge le combat pour les libertés et la démocratie, le combat pour la reprise des élections législatives de certains centres de vote de Touba empêchées par suite de force majeure, la préservation des libertés et l’instauration d’une vraie démocratie dans notre pays.
Le Groupe qui se dit ouvert à tous les députés de l’opposition sans exclusive aucune, affirment aussi qu’ils rempliront pleinement leurs fonctions représentation du peuple dans tous les domaines de protection et de défense de ses intérêts, de proposition de lois et celle de les voter et enfin de contrôle de l’Exécutif.
Madické Niang, le président du groupe, et ses alliés se considèrent comme représentants authentiques et légitimes du peuple et défenseurs intransigeants de ses droits et de ses intérêts.
Et ils affirment qu’ils ont déjà constaté la dégradation continue des conditions de vie des populations marquée par le renchérissement insoutenable du coût de la vie, la paupérisation croissante tant en zone urbaine qu’en milieu rural, la crise de nos systèmes (productif, éducatif, sanitaire), le chômage massif des jeunes illustré par l’intensification de l’émigration vers l’Europe et les Amériques, avec son cortège de deuils. Et ce n’est pas; ils dénoncent également les scandales économiques et financiers qui jalonnent et rythment le quotidien de la gestion du régime du Chef de l’Etat Macky Sall.
Il s’agit d’après eux de l’affaire de la transaction scandaleuse Mittal, l’affaire Petro-Tim, les licences télécoms, le marché du Centre International de Conférence de Diamniadio, l’affaire Bictogo, le terminal minéralier du Port de Dakar, le marché du Building Administratif, le marché du TER, l’affaire NECOTRANS, le scandale de la SAR.