Khalifa Diagne, directeur adjoint du COUD: ” un climat de paix règne à l’université Cheikh Anta Diop”

Actualité

C’est un calme plat qui règne à l’Ucad. “A l’heure où nous vous parlons, un climat de paix règne à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD). Un climat que nous devons consolider entre compatriotes sénégalais, parce que nous n’avons pas intérêt à ce que naissent des conflits dans l’université”, affirme Khalifa Diagne, directeur adjoint du COUD.

“C’est la raison pour laquelle, le COUD, en tant que famille des étudiants, parce que c’est nous qui les hébergeons, nous avons jugé nécessaire d’appeler au calme et d’essayer de réunir toutes les conditions pour que la paix règne dans la cité universitaire”, poursuit-il, lors d’une conférence de presse, ce vendredi.

“Vous êtes là depuis ce matin et vous n’avez constaté aucun conflit au sein du campus. Ce qui s’est passé, il faut le comprendre dans le sens de la cohabitation entre des jeunes étudiants”, explique Khalifa Diagne.
Selon lui, les gens qui ignorent les réalités du milieu universitaire, peuvent évoquer des questions qui n’ont pas leur place dans le milieu universitaire en particulier, et de façon général dans le pays.

Khalifa Diagne rappelle que toutes les couches sociales sont reprsentées à l’université. C’est le Sénégal en miniature et les groupes se réunissent en association pour s’entraider mutuellement, selon lui. C’est pourquoi, d’après lui, il y a une confusion.

“Il peut arriver qu’une ethnie se confonde aux étudiants d’une localité. Je suis originaire de Thiès, il y a la coordination des étudiants thiéssois dont je suis membre fondateur. Quand on parle de cette coordination on ne parle pas d’ethnie parce que Thiès est constitué ainsi. Mais quand on parle de l’association des étudiants de Matam, on peut penser à une ethnie”, dit-il encore.

Sociologue de formation, Khalifa Diagne souligne que les étudiants se regroupent plus du fait de leur origine géographique. Mais, selon lui, si vous ne connaissez pas le milieu universitaire, vous pouvez faire des amalgames en pensant que c’est une question ethnique, or ce n’est pas le cas.

“Les étudiants concernés sont très responsables. Le COUD appelle à la paix et à la responsabilité des journalistes sur les thèmes qu’ils utilisent. D’autant plus que les deux communautés citées ne peuvent pas avoir de problème depuis Aguène et Diabogne. Ce ne sont pas les jeunes générations qui vont mettre de côté le travail accompli par nos anciens”, indique le directeur adjoint du COUD.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *