Dans le cadre du 2éme salon de l’économie sociale et solidaire, les acteurs ont fait un plaidoyer pour la mise en place d’un cadre juridique. Ils l’ont fait savoir hier lors de la deuxième journée du salon de l’économie sociale et solidaire, au centre d’exposition de Diamniadio de Dakar.
Par Adja M. Badji
Les difficultés de l’économie sociale et solidaire sont liées à l’absence d’un cadre juridique. C’est l’avis des acteurs qui l’ont fait savoir, hier, lors de la deuxième journée du salon de l’économie sociale et solidaire. «Il faut reconnaitre que la tendance de l’économie sociale et solidaire au niveau mondial tend vers sa reconnaissance juridique comme domaine spécifique. Il y a une politique institutionnelle mais pas de cadre juridique », a fait savoir le Diadji Niang, juriste et chercheur sur les transformations de l’économie sociale.
Selon lui, il y a d’autres contraintes qui sont liées à la fiscalisation et à l’accès aux marchés publics. Pour régler le problème, dit-il, il faut une organisation du secteur. “Aujourd’hui on se rend compte qu’au Sénégal et au niveau communautaire, la réglementation est parcellaire. C’est à dire on réglemente les coopératives d’un côté, les mutuelles de l’autre côté, les associations et les fondations par là sans qu’on est une architecture globale de l’économie sociale et solidaire. C’est pourquoi il y a un plaidoyer pour la réglementation en allant vers le vote d’une loi d’orientation comme l’a dit le président, Macky Sall, hier, lors de l’ouverture”, affirme-t-il.