Les grèves et autres mouvements d’humeur dans le système éducatif coûte cher, très cher à l’Etat. Selon Mame Ibra Ba, inspecteur de l’enseignement, chaque année scolaire perdue coûte 500 milliards de francs Cfa à l’Etat du Sénégal. Un montant qui correspond, d’après lui, au budget de l’éducation nationale.
Ce dernier qui s’exprimait, lors d’un séminaire du Réseau des enseignants de l’Apr estime que le cumul des grèves équivaut à une année scolaire perdue. Ce qui a impacte négativement le développement économique du pays. Car d’après lui, l’éducation est un enjeu de développement. Il indique les pays les plus développés sont ceux qui ont un système éducatif performant.
Aussi, il invite les enseignants à mettre fin à leur grève qui dure depuis pratiquement le début de l’année scolaire. «On ne peut pas installer le pays dans une situation de grève permanente alors que l’éducatif est un enjeu de développement », déclare Mame Ibra Ba.
Par ailleurs, ces enseignants apéristes accusent Youssou Touré, le coordonnateur de la structure d’avoir plongé leur Réseau dans une léthargie profonde. Cheikh Diko, leur porte-parole explique que ce séminaire vise à relancer les activités du Réseau afin qu’il participe à la réélection du président Macky Sall, candidat à sa propre succession.