Chers invités, en vos rangs, grades et qualités, tous protocoles respectés,
Me voilà heureuse pour ne pas dire fière de porter le flambeau de cette jeunesse sénégalaise. Depuis 1948, date d’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies et de la proclamation le 10 décembre de la Déclaration universelle des droits de l’homme, c’est la première fois qu’au Sénégal, qu’une jeune femme issue d’une organisation jeune ait l’opportunité de porter un tel message en cette date symbolique et au nom de la société civile sénégalaise. Cela dit, les couleurs avaient déjà été annoncées avec la thématique de cette journée, “L’égalité comme solution pour créer des opportunités et offrir un accès à une société plus juste et inclusive”.
En effet, le travail initié avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme nous donne l’occasion de nous exprimer et de nous organiser en tant que défenseurs des droits humains. Mais aussi, comme c’est le cas ce matin, de nous donner l’espace, la visibilité pour exprimer nos points de vue, perspectives et attentes.
En effet pour nous, il est important de nous valoriser et de respecter nos DROITs. Il est important que ce mot retentisse aux oreilles de toutes et tous car il a tout son sens en ce jour de célébration des droits humains mais également que l’ÉGALITÉ soit perçue dans notre message. Garant d’une société stable car inclusive et juste, l’égalité est le combat de nos organisations de jeunes.
Elle est pour nous un maillon incontournable à travers :
- une jeunesse engagée et dynamique qui a le droit comme les séniors d’être dans les instances de décision ;
- une jeunesse qui a le droit de bâtir l’avenir qu’elle veut à travers l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat ;
- une jeunesse qui a droit à une justice équitable ;
- une jeunesse qui a le droit d’avoir accès à l’information, à la santé, aux terres, à l’emploi, etc.
Mais pas que nous jeunes, mais également à travers :
- des femmes et des filles épanouies, autonomes, déterminées ;
- des filles qui ont accès à l’éducation, à la formation, à la santé physique et mentale ;
- des femmes qui ont le droit au choix ;
- des femmes présentes dans les instances de décision, libre de s’engager, etc.
Je suis passionnée de nos droits nous jeunes et surtout jeunes femmes, mais j’aimerais attirer l’attention sur ces deux points :
- nous jeunes, nous femmes, nous hommes avons le droit de nous acquitter de nos devoirs ;
- les Hommes naissent égaux et par conséquent ont les mêmes droits, peu importe notre appartenance sociale, culturelle ou religieuse.
Et nous remercions le Haut Commissariat des Droits de l’Homme de tant y veiller.
Cher-e-s collègues, la jeune femme que je suis, vous tend la main. Je souhaiterais :
- que l’on continue à se battre pour les jeunes et les femmes et de manière générale les humains ;
- que l’on reste solidaire.
Chers aînés, comme le HCDH, pariez sur la jeunesse, et comme eux, vous serez fiers de ce que nous réussissons.
Merci pour votre aimable attention.