Ce n’est plus le grand amour entre Khalifa Sall et Idrissa Seck. Pour preuve, Barthélémy Dias, le bras droit du maire de Dakar avait critiqué sans le nommer Idrissa Seck. Lors de sa conférence de presse de vendredi dernier, il reprochait à Idrissa Seck de ne pas s’impliquer dans le combat contre la spoliation des ressources gazières et pétrolières et de privilégier le dialogue politique auquel les khalifistes ne participent pas.
Hier, Idrissa Seck, par l’intermédiaire de son porte-parole a demandé à Barthélémy Dias de ne pas se mêler de sa stratégie politique. Il ajoutait que ce n’est pas lui qui doit lui dicter sa conduite.
Aujourd’hui, le bras droit Khalifa Sall a réagi à cette mise au point du leader de Rewmi. «Décidément le politicien ne changera jamais et trouvera toujours un prétexte pour manquer son rendez vous avec le peuple. Au nom d’une supposée stratégie de communication et d’une liberté de choix sur le sujet et le moment pour représenter dignement son peuple, le politicien aura été le grand absent du 23 juin. Mieux encore, il aura été aphone au moment où tout le peuple s’interroge et s’indigne de l’opacité dans la gestion de nos ressources naturelles. Alphonse LAMARTINE disait ” Honte à celui qui chante lorsque que Rome brule”. », écrit Pape Konaré Diaité, le porte-parole du maire Barthélémy Dias.
«Et Pourtant c’est pas trop demandé au politicien de faire bloc au coté du peuple pour exiger la transparence dans la gestion de nos ressources naturelles gage d’un développement inclusif et d’un avenir radieux pour les générations à venir.Si le débat soulevé par ce scandale à 10 milliards de dollars n’est pas assez important pour le politicien au point qu il se calfeutre dans un silence qui ne dit pas son nom, cela voudrait dire que le politicien s’est vidé de sa substance convictionnelle et ne sera jamais avec le peuple au moment où ce dernier a plus besoin de lui. Loin de moi l’idée et la prétention de donner des leçons à qui que ce soit mais comme le dit l’adage, qui se sent morveux n’a qu’à se moucher», conclut ce dernier.