A l’instar des Gilets jaunes en France, le mouvement Aar Li Nu Bokk a inscrit son combat dans la durée. Les initiateurs de ce mouvement appellent les Sénégalais à descendre dans la rue et à manifester tous les vendredis jusqu’à la restitution des avoirs volés et l’annulation des contrats signés par l’Etat du Sénégal dans le domaine de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières.
Ainsi, les manifestants promettent de revenir le vendredi prochain au même endroit et à la même heure. «Nous nous préparons à un combat de longue durée contre la mauvaise gouvernance de nos ressources naturelles. Nous reviendrons la semaine prochaine, parce que nous sommes déterminés à recouvrer nos ressources volées», déclare Fadel Barro, l’ancien coordonnateur du mouvement Y en a marre.
«Ce n’est que le début, la lutte continuera jusqu’à la victoire finale. On ne va plus laisser notre pétrole et notre gaz à la famille de Macky Sall et à la famille de Marième Faye», renchérit Mansour Sy Djamil du mouvement Bes Du Niak. «Chaque vendredi, nous descendrons dans la rue pour réclamer la restitution de nos ressources volées. Et j’appelle les Sénégalais sans exception à rejoindre le mouvement, parce que c’est une question qui transcende les partis politiques et les idéologies», affirme pour sa part Barthélémy Dias.
Pour sa part, Thiat du mouvement Y en a marre ajoute que les manifestants seront toujours là tous les vendredis jusqu’à la victoire finale. «Restons mobilisés, nous allons gagner la bataille. C’est le début de la mobilisation parce que les choses ne vont pas s’arrêter là. Nous voulons la même chose dans toutes les régions du Sénégal après cette manifestation. La diaspora a déjà montré la voie avec des manifestations en Grande Bretagne, aux Etats unis, en France, etc. A part Dieu, je ne vois pas ce qui va empêcher les Sénégalais de descendre dans la rue et de manifester contre la spoliation de ses ressources gazières et pétrolières et de se battre jusqu’à la victoire», martèle Ousmane Sonko.
