Le leader du mouvement Tekki estime que le capital social peut promouvoir le développement économique du Sénégal. Dans sa question économique hebdomadaire, il soutient qu’il est le plus déterminant des quatre types de capitaux; les trois autres étant le capital technique, le capital humain et le capital naturel.
Mamadou Lamine Diallo définit le capital social comme étant les institutions que se donnent les peuples pour gérer les règles à même d’assurer la confiance dans la société. Celles-ci ne se limitent pas uniquement aux institutions de la république décrites dans la constitution, selon lui.
«Dans ce contexte sénégalais de présidentialisme obscur pour le moins, dans lequel l’Assemblée nationale joue un rôle de faire valoir, l’existence d’institutions sociales comme les familles religieuses et l’église est une chance pour aller vers la gouvernance démocratique des ressources minérales», affirme le leader de Tekki. «Al Amin de Tivaouane, deux ans déjà, nous avait gratifié, après une visite des mines du département, d’un exposé très instructif à cet égard en mettant en relief les attentes des populations. Si l’élite politique comprend la signification des institutions sociales, nous aurons moins de difficultés à écrire l’histoire contemporaine du Sénégal», poursuit-il, regrettant que tout soit infrastructure chez Macky Sall.
Mais à l’en croire, cela traduit plutôt un capital technique mal réalisé comme le prouvent les inondations dues à l’incapacité de Mansour Faye, dauphin caché de la Famille FayeSall, la carte Alioune Sall étant défaite par le scandale du Gaz. Dans le cas des hydrocarbures, le député estime que Macky Sall veut nous enfermer dans le Cos-petrogaz dans lequel des strapontins seront prévus pour l’opposition de collaboration et la société civile à sa botte. D’après lui, il n’y aura aucune transparence, en contrepartie, Macky Sall pourra distribuer un peu de la rente au «soi disant» chef de l’opposition. «Comment Macky Sall peut aller signer à Nouakchott le document le plus important de l’exploitation du gaz le 21 décembre 2018, après un ultimatum de BP, sans l’avis du peuple à qui appartient le gaz naturel», s’insurge le député.