Les quatre personnes arrêtées font l’objet d’un retour de parquet. Inquiète de ce vol d’armes de guerre, la société civile invite le gouvernement à plus de vigilance. «Les pouvoirs publics doivent prendre les mesures idoines pour mettre un terme à cela parce que ce sont des armes de guerre», déclare Alioune Tine. De son côté, Seydi Gassama de Amnesty international réclame l’adaptation de la législation sur les armes. «Cette loi date de 1970», déplore Seydi Gassama.
750 minutions ont été saisies à Pékess, la semaine dernière. «C’est une petite caisse de minutions qui a été saisie. C’est le responsable chargé de la garde de la soute à minutions qui a pris ces cartouches», explique un colonel à la retraite. «C’est un problème de sécurité, la personne n’a pas été contrôlée à la sortie du camp», poursuit-il sur I-radio.
