« Je suis candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre », a annoncé Alassane Ouattara dans son discours à la nation, à la veille de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Le chef de l’Etat a donné deux raisons principale à sa candidature : un cas de force majeure, après la mort du candidat de son parti, Amadou Gon Coulibaly, début juillet, et un devoir citoyen. Face à ce cas de force majeure et par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il dit.
En Guinée, Alpha Condé a été désigné candidat à un troisième mandat par son parti. “Il ressort des interventions un plaidoyer en direction du président Alpha Condé, pour qu’il veuille bien accepter la volonté du peuple d’être le candidat unique du RPG à l’élection présidentielle”, a déclaré devant les délégués du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) la députée chargée de la synthèse des travaux de la convention, Diakagbé Kaba.
Ces deux hommes ont un point commun, la constitution de leur pays respectif leur interdit de briguer un troisième mandat. Ces deux hommes ont également ce même point avec Macky Sall qui a avoué lui-même que la constitution lui interdit de briguer un troisième mandat. Mais les candidatures de l’ivoirien et du guinéen vont, à n’en pas douter, lui donner des idées. Si les candidatures de Ouatarra et Condé Passent, Macky Sall sera tenté de forcer et de violer la constitution.
