Parmi les six prévenus, tous reconnus coupables, la peine la plus lourde a toutefois été prononcée contre le fils de Lamine Diack, Papa Massata Diack, qui est resté à Dakar et avait refusé de comparaître au procès. L’ex-consultant en marketing de l’IAAF a été condamné à 5 ans de prison ferme et 1 million d’euros d’amende. Et le tribunal a maintenu un mandat d’arrêt international à son encontre.
Des peines de prison ont été par ailleurs prononcées à l’encontre des quatre autres protagonistes : 2 ans avec sursis et 140 000 euros d’amende pour l’ancien chef de l’antidopage à l’IAAF Gabriel Dollé, et 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 100 000 euros d’amende pour l’avocat Habib Cissé qui conseillait Lamine Diack. Quant aux deux responsables russes jugés en leur absence, l’ancien président de la fédération nationale d’athlétisme Valentin Balakhnitchev et l’ancien entraîneur Alexeï Melnikov, ils ont été respectivement condamnés à 3 et 2 ans de prison ferme, avec maintien du mandat d’arrêt à leur encontre.
Lamine Diack et son fils de 55 ans étaient jugés parmi six personnes pour avoir permis de retarder, à partir de fin 2011, des procédures disciplinaires à l’encontre d’athlètes russes soupçonnés de dopage sanguin, dont certains avaient été sacrés aux Jeux olympiques 2012 avant d’être déchus.