Depuis quelques temps, nous notons une série d’interdictions des activités politiques par les autorités administratives déconcentrées. Il en est ainsi notamment: – du meeting de massification de Pastef Bambilor du 7/11/2020; – du meeting de massification de Pastef Louga du 7/11/2020; – du meeting de massification de Pastef Malem Hodar, – du week-end de formation en secourisme de Pastef Golf Sud.
Ces interdictions, toutes motivées par l’arrêté du ministre de l’intérieur N°24068 du 05 octobre 2020 prorogeant l’interdiction des rassemblements dans les lieux publics sont sectaires et visent assurément à freiner la dynamique d’expansion de notre parti. Pour le cas particulier de Guediawaye, au moment même où le préfet interdisait notre formation sur la plage de Malibu celle-ci était noire de monde et la Cojer déroulait tranquillement sa finale de tournoi de football.
Ce deux poids deux mesures dans l’application de la loi censée être générale et impersonnelle est inacceptable et Pastef-Les Patriotes n’entend guère céder aux intimidations. De Ziguinchor avec l’allié du pouvoir Abdoulaye Baldé à Grand Yoff avec Cheikh Bakhoum, membre du parti au pouvoir, le constat factuel est qu’aucune entrave n’a été faite à la tenue des activités menées par les militants du parti au pouvoir et de leurs alliés. Voilà pourquoi Pastef-Les Patriotes prend les sénégalais, observateurs de la scène politique comme société civile, à témoins de la provocation régulièrement faite à son endroit par le pouvoir via son bras armé, le commandement territorial qui réquisitionne la force publique pour ce faire. Pastef –Les patriotes tient pour responsable le Président de la République et son ministre de l’intérieur Antoine Félix Diome de tous les dommages collatéraux que l’arbitraire qu’ils veulent ainsi ériger en règle entraînera. La violation allègre, en plein Covid-19, de toutes les interdictions et recommandations des mesures de distanciation physique, par le Président de la République lui-même lors de sa tournée économique est encore récente pour que Pastef accepte une quelconque entrave dans l’exercice, sur l’entière étendue du territoire, des droits politiques que les conventions et chartes ratifiées ainsi que la Constitution du Sénégal lui confèrent.