L’affaire Sonko/Adji Sarr a exacerbé le malaise qui régnait dans la magistrature. Beaucoup de magistrats se plaignent de leur manque d’indépendance et surtout de l’immixtion de l’Exécutif dans leur travail.
“La magistrature n’a jamais été aussi attaquée, discréditée”, reconnaît Alioune Ndoye ancien procureur près la Crei. Souleymane Téliko, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) dénonce lui aussi la mainmise du pouvoir dans les décisions de justice.