Le Club des investisseurs du Sénégal (Cis) demande au gouvernement de promouvoir l’agriculture, au sens large du terme, pour lutter efficacement contre le chômage. Babacar Ngom, patron du CIS et de l’entreprise agro-alimentaire Sedima, rappelle que l’industrialisation englobe l’agriculture qui comprend l’artisanat, l’élevage, la pêche, etc. Tous ces métiers, dit-il, doivent nous permettre de domestiquer la valeur ajoutée et équilibrer la balance commerciale.
Ce dernier qui s’exprimait, hier, lors d’un débat sur le thème: «L’industrialisation comme vecteur du développement et de l’emploi au Sénégal», soutient que l’industrialisation nous permettra de produire pour se substituer aux importations. Toutefois, le patron du Cis reste convaincu que la politique d’industrialisation passe par un secteur privé fort.
Victor Ndiaye, Pdg de l’entreprise Performances, rappelle que pour s’industrialiser, l’Etat doit mettre l’accent sur deux secteurs clés qui seront le moteur de la croissance économique et industrielle: l’agriculture et l’artisanat qui regroupent 6 travailleurs sur 10.
«On peut produire et transformer pour obtenir le triple concentré de tomate moins cher», indique Mactar Fall, directeur d’une entreprise agro-industrielle.
Le président de la République a décidé de débloquer la somme de 450 milliards de francs sur trois sans pour promouvoir l’insertion socio-professsionnelle et l’employabilité des jeunes.