«Mais, et je le dis très honnêtement, trois obstacles majeurs plombent tous nos efforts :
– Un, le plafonnement de l’endettement (à 70% du PIB pour les pays membres de l’Uemoa) ;
– Deux, le seuil de 3% du déficit budgétaire à ne pas dépasser ;
– Trois, le coût élevé des primes d’assurance, à cause d’une perception exagérée du risque d’investir en Afrique, alors même que pour nombre de pays africains, ce risque n’est guère plus élevé qu’ailleurs.
Sur ces trois points, je continue de plaider pour une réforme urgente des règles, notamment celles de l’OCDE sur les conditions d’octroi des crédits export. On ne peut pas appliquer les mêmes standards à des pays à forces et besoins inégaux.
Nous voulons un assouplissement des règles de plafonnement de l’endettement et du déficit budgétaire, et une correction de la perception du risque d’investissement en Afrique, pour une notation plus juste, et donc des coûts de primes d’assurance moins élevés.
C’est ce paquet de réformes qui facilitera l’accès de nos pays aux ressources nécessaires au financement de leurs efforts de relance et d’émergence », déclare Macky Sall.