Le transport est à l’arrêt. Les chauffeurs et receveurs des bus des transports urbains Tata observent une grève de 48 heures. Les arrêts des bus sont bondés de monde. Les usagers se rabattent sur les bus Dem Dikk de la société nationale de transport, mais ils sont très insuffisants pour satisfaire la forte demande. Pendant ce temps, les taxis se donnent à cœur joie. Ils doublent ou triplent parfois leurs tarifs.
Certains mettent des heures à attendre des bus qui ne viennent pas. D’autres font des kilomètres à pied pour se rendre à leur lieu de travail ou de rendez-vous.
Cette grève intervient à une semaine de la grande fête de la Tabaski, une période où les populations se déplacent beaucoup. Les grévistes réclament des contrats de travail.