Les 74 pays admissibles à emprunter à l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale sont les plus pauvres du monde, et comptent environ la moitié des habitants de la planète ayant moins de 1,90 dollar par jour pour vivre. Pour eux, il n’existe aucun signe de « reprise » mondiale, selon la Banque mondiale.
« En 2021, leur taux de croissance sera le plus faible depuis 20 ans (abstraction faite de l’année 2020), ce qui aura pour effet d’éliminer des progrès accomplis dans le cadre de la lutte de la pauvreté des années durant. Pour eux, les dommages ne seront pas rapidement réparés. En 2030, un quart de leurs habitants se trouveront toujours en dessous du seuil de pauvreté international », souligne l’institution.
Les chefs d’État des pays africains qui constituent plus de la moitié de tous les pays IDA se sont réunis la semaine dernière à Abidjan (Côte d’Ivoire), dans le but d’appuyer une reconstitution accélérée et substantielle des ressources de l’IDA.
Pour retrouver la voie de la convergence avec les pays plus riches, les pays IDA auront besoin de financements supplémentaires à hauteur de 376 milliards de dollars jusqu’en 2025 compris — qui viendront s’ajouter aux besoins de financement extérieur courants de 409 milliards de dollars.