La République du Sénégal et l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA) ont signé aujourd’hui un accord de participation afin de satisfaire les dernières conditions de l’adhésion du Sénégal à l’ACA, selon un communiqué.
L’Accord de participation sera assorti d’un apport de capital de 15 millions d’euros, financé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour l’adhésion du Sénégal à l’ACA par suite de la signature d’un accord de financement entre le Sénégal et la BEI en octobre 2020, selon le document.
«L’adhésion à l’ACA permettra au Sénégal d’attirer des financements à plus long terme et à des taux concurrentiels, et donnera aux investisseurs et aux financiers internationaux l’assurance que les transactions souveraines et autres investissements bénéficient d’un soutien de l’ACA, un fournisseur de garanties d’assurance hautement noté et réputé », poursuit le communiqué.
L’ACA est de plus en plus considérée comme un partenaire de développement stratégique pour les gouvernements africains, assurant entre 1 et 2% du PIB annuel de ses États membres et participant à certains des plus grands projets stratégiques de développement du continent en vue de stimuler l’investissement et le commerce intra-africain à l’appui de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).
L’adhésion du Sénégal à l’ACA s’inscrit dans le plan stratégique du pays (2019-2023) qui vise à contribuer à la réalisation de la stratégie nationale de développement socio-économique du gouvernement, selon notre source.
L’exposition actuelle de l’ACA au Sénégal s’élève à 21 millions d’USD, grâce au mandat panafricain de l’ACA qui lui permet de soutenir des transactions stratégiques dans des pays non-membres. Cette exposition brute est prévue d’augmenter au cours des prochaines années, vu que les requêtes commerciales provenant du Sénégal s’élèvent à plus de 4 milliards d’USD – couvrant principalement les secteurs de la finance, de l’énergie et des infrastructures.
« Les instruments et services de garantie offerts par l’ACA sont utiles pour notre pays. Ils pourront servir de catalyseur de développement pour une accélération de notre croissance économique en harmonie avec nos priorités actuelles réaffirmées dans le PAP 2A du PSE », affirme Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.