«Aides fiscales aux entreprises de presse : au-delà de DMedia, ce que l’Etat doit faire pour les médias privés et leurs personnels. Pour atténuer les effets de la pandémie liée au Covid-19 sur certains secteurs de l’économie, le Président Macky Sall avait décidé d’accorder des exonérations fiscales aux secteurs de la presse.
Toutefois, force est de constater que les difficultés persistent toujours dans le secteur de la presse privée aussi bien pour les entreprises que pour leurs employés.
C’est pourquoi, la mesure présidentielle, applicable sur la période allant du 1er octobre 2020 au 31 décembre 2021, doit être prorogée pour une durée de trois ans, à titre exceptionnel, compte tenu de la place spéciale qu’occupe de l’entreprise de presse, dans la démocratie en terme d’information du public.
Pour permettre aux médias de respirer, l’Etat doit prendre la décision d’accord une amnistie fiscale générale à tous les groupes de presse. Ces allègements fiscaux, dans le secteur de la presse doivent aussi être étendus à la fiscalité sur les salaires des travailleurs du secteur de la presse.
En tout état de cause, ces avantages fiscaux ne doivent être accordés qu’aux seules entreprises de presse qui respectent rigoureusement et scrupuleusement leurs cahiers de charges et le code de la presse, notamment, pour ce qui concerne l’indépendance des rédactions, le droit d’enquêter et de diffuser des informations, sans la moindre interférence politique, ethnique, confessionnelle et régionaliste de leurs propriétaires ou dirigeants », a écrit sur sa page Facebook, l’ancien président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle.