Un nouveau programme de relance est en gestation, mais il faut dire que sa mise en œuvre se fait attendre alors que beaucoup d’économies ont déjà amorcé leur redémarrage.
«Au regard des signaux qui sont envoyés un peu partout, à la sortie de la présente crise, nous allons entrer dans une phase de compétition aigue et les pays qui se seront préparés le plus rapidement en seront certainement les gagnants », déplore Adama Lam.
Le président de la Cnes et du Gaipes indique que même si l’économie mondiale semble renouer avec la croissance, il existe toujours de grosses incertitudes quant à la relance de leurs entreprises en l’absence d’un programme d’accompagnement suffisamment robuste. «Nous sommes dans l’attente d’une opérationnalisation du Programme de relance qui nous a été annoncé. Je rappelle simplement que le plan de résilience n’a pas atteint tous ses objectifs à cause de critères trop sélectifs et la réticence du secteur bancaire », dit-il.
Il souligne que si nous voulons donner des chances au Programme de relance il faut satisfaire à deux conditions : la diligence et l’accessibilité. Dans la mesure où beaucoup d’entreprises sont aujourd’hui en difficulté du fait ou non de la Covid-19, relancer l’économie va au-delà des seules entreprises impactées.