Les transporteurs observent depuis hier une grève de deux jours, paralysant totalement la capitale sénégalaise, l’administration, le commerce et les entreprises. En somme, cette grève a considérablement ralenti l’activité économique.
Cette grève de deux jours qui est bien suivie intervient moins d’un mois après celle des meuniers qui avait été suivie par celle des boulangers. Les secteurs de la minoterie et la boulangerie ont été perturbés durant trois à quatre jours.
Auparavant, le très stratégique secteur des hydrocarbures a été paralysé durant deux jours. Les automobilistes avaient toutes les peines du monde pour se procurer de l’essence et se déplacer. Avant-hier, les agents du ministère du Commerce et des Pme sont montés au créneau pour dénoncer leurs conditions de travail (voir par ailleurs).
Des syndicats d’enseignants annoncent avoir déposé un préavis de grève.
Ces grèves tous azimuts et ces mouvements d’humeur prouvent que la conjoncture socio-économique du pays est difficile. Ces grèves interviennent au moment où tous les prix des produits alimentaires de grande consommation et les matériaux de construction connaissent une hausse continue depuis près de deux ans.
