«J’avais, à maintes reprises, insisté sur ce dossier dont le coût économique est de l’ordre de 30 milliards par an, confirmés par la BBC. J’ai saisi l’Ambassadeur de Chine au Sénégal puisqu’il semble bien que la destination finale de ce bois de vène est la Chine», écrit le député Mamadou Diallo dans sa question économique hebdomadaire. Selon lui, les élus locaux de tous bords de la Casamance sont interpellés. Sont-ils prêts à une alliance pour mettre fin à ce trafic?
«Les ressources naturelles concourent à côté des facteurs travail et capital technique, humain et social à la création des richesses matérielles. On ne peut pas détruire systématiquement le capital naturel de la Casamance. C’est bien ce qui est à la base des crises politiques au Sahel et au Mali en particulier. Ce pillage des ressources naturelles s’accompagne toujours de corruption et d’affaissement des institutions», indique le leader de Tekki.