Selon lui, ce montant est insuffisant pour régler le problème de la pauvreté. «Cette somme ne règle pas grand-chose. Il ne fait que déplacer le problème pour une courte période », dit-il.
Il affirme que la mesure qui pourrait atténuer la pauvreté devrait être structurelle car, le problème des pauvres est structurelle non conjoncturelle.
Néanmoins, l’économiste juge l’initiative salutaire. D’après lui, l’humanité traverse une crise économique sans précédent, avec la combinaison de trois crises dont la première est la covid-19 qui n’a pas encore fini de faire ses effets et la crise ukrainienne.Selon lui, ces deux crises ont occasionné une troisième crise dont une situation inflationniste au niveau mondiale, la flambée des prix des denrées de première nécessité.
«Ce qui fait que les ménages subissent de plein fouet ses effets induits. Donc une mesure de relance, de soutien à ses ménages à faibles revenus pour leur permettre de supporter leur niveau de consommation est naturellement la bienvenue», dit-il. Mais, à son avis le geste ne sera salutaire que lorsque ces 43 milliards atteignent les cibles, c’est-à-dire les pauvres. «L’Etat doit veiller sur çà», indique l’économiste.
