Par Papa Mody Sow
Prompte à tirer sur le pouvoir, sur le processus électoral dont les articles les plus déterminants ayant fait l’objet de forts consensus, l’opposition sénégalaise se caractérise par des alliances des plus fantaisistes qui la poussent tout naturellement vers l’implosion.
Suite à quelques symboliques victoires à la Pyrrhus durant les dernières élections locales, et qui ont entraîné certaines figures de proue de cette opposition bravache dans une intense compétition emballée dans un camouflet d’entente de circonstances, le vent des législatives vient balayer tous leurs fragiles échafaudages.
Déjà la course aux parrainages a donné un avant goût de leurs tentatives maladroites de préserver soit disant des chasses gardées.
Une foire aux cancres où les insulteurs publics professionnels contre les institutions et les systèmes s’est installée au cœur de leur dispositif de manipulations et d’harcèlements de la conscience des populations.
L’un de leurs chefs rebaptisant des noms de rues comme programme idéologique pour se désigner futur martyr d’un dessein qu’il s’est autoproclamé, tandis que l’autre maire de la capitale sénégalaise, se distingue champion dans l’arrogance.
Ces alchimistes politiques qui ont voulu tromper la vigilance des experts de la DGE, sont passés dans la trappe. Ils se sont ridiculisés aux yeux de l’opinion publique. Personne ne croît à leur duplicité. Au lieu de faire leur mea-culpa, ils continuent maladroitement à ruer dans les brancards, comme possédés par le diable.
Les tentatives de souiller notre système démocratique, par les faux tenants d’anti systèmes des temps modernes, ou subits illuminés ont lamentablement échoué. Ils ont mordu la poussière, y laissant même leurs dents.
Ils apprennent ainsi à leurs dépens une des lois de la dialectique politique qui ne tolère en aucun cas toute tentative de vouloir marcher par la tête, comme ces violeurs de la parité.
Journaliste consultant