«Faute de pouvoir s’appuyer sur une Assemblée dont la configuration n’entravera en rien son action, le président de la République sera amené à gouverner par ordonnance. Ce qui serait manifestement un recul préjudiciable à notre système démocratique. Le cas échéant, qu’on le veuille ou non, l’Assemblée nationale se transformera, non pas en contre-pouvoir, mais plutôt en un goulot d’étranglement à l’action du président de la République et de son gouvernement.
Face à cette sombre perspective qui pourrait donner lieu à une crise institutionnelle sans précédent, à toutes sortes de blocages et peut-être même à des tentatives de prise du pouvoir par des canaux non démocratiques, dans un contexte où notre pays est l’objet de toutes les convoitises avec la découverte de ressources pétrolières et gazières sur notre sol, j’ai pris, en toute responsabilité et après mûre réflexion, la décision de me joindre au groupe parlementaire qui sera mis sur pied par la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar», jutifie le leader de Bokk Gis Gis