Le gouvernement, en dehors de l’administration des prix, a eu recours à des mesures d’ordre fiscal et budgétaire pour faire face aux hausses substantielles des prix de produits de base importés. A titre d’exemple, soutient Macky Sall, la suspension des droits et taxes appliqués au riz brisé, au blé, au sucre cristallisé, pour soutenir les ménages. A cela devraient s’ajouter les subventions accordées aux meuniers et aux importateurs d’huile.
En outre, à l’en croire, le gouvernement met en œuvre, depuis 2012, des projets orientés vers l’autosuffisance pour les produits et filières d’intérêt stratégique. «Enfin, nous devons nous investir à beaucoup plus changer nos habitudes alimentaires : consommer ce que nous produisons et produire ce que nous consommons afin de dépendre de moins en moins des marchés extérieurs. Dans cette perspective, au-delà même de la responsabilité de chaque sénégalais, le secteur privé a un rôle à jouer dans l’objectif de transformation des systèmes agricoles et de d’augmentation de l’efficacité des techniques d’élevage», poursuit le chef de l’Etat.
Les décisions attendues, à l’issue de cette réunion présidentielle, portent sur la révision de la structure des prix, le régime de l’homologation des prix des produits, l’autosuffisance pour les filières et produits d’intérêt stratégique, l’incitation au «consommer local», l’organisation des activités autour du loyer, l’impact des mesures prises par l’Etat, la prise en compte des attentes des acteurs etc.