Nouveau président de l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA), le directeur du Cosec, Abdoulaye Diop décline sa feuille de route

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Les conseils de chargeurs africains veulent être moteur de la croissance et de l’intégration économique panafricaine. C’est du moins la volonté qui a été exprimée, hier, lors de la 13e  Assemblée générale de l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA) qui a démarré, hier, à Dakar  pour deux jours.  Abdoulaye Diop, directeur du Cosec et nouveau président de l’Ucca, souligne que  le transport maritime africain pose un problème réel malgré la Zlecaf. Néanmoins, il rappelle que le Sénégal a commencé à trouver des solutions en développant le transport communautaire avec Cosama. «Nous avons déjà  deux ou trois bateaux de fret et nous allons continuer les acquisitions pour que les échanges internationaux entre pays africains se développent. Au moment où je vous parle, les bateaux sont à Accra, Tema, Djibouti, etc», affirme le directeur général du Cosec.

Directeur général du Conseil des chargeurs  de la RDC et président sortant de l’UCCA, Kazumba Mayombo William affirme que les défis à relever c’est de faire de cette organisation continentale une véritable opportunité d’intégration économique et régionale panafricaine dans le domaine du transport et d’assistance aux chargeurs. «Il faut que l’Afrique ait une politique d’assistance aux chargeurs et aux transporteurs africains. Donc, nous devons, par cette organisation, atteindre l’objectif ultime qui est l’intégration africaine dans le secteur du transport et d’assistance aux chargeurs», dit-il.

«Sachant que 95% des échanges en Afrique passent par voie maritime, les Conseils africains et les ports ont un rôle à jouer dans le développement des échanges et partant dans l’émergence de leur pays respectif», souligne pour sa part Pape Sagna Mbaye, le ministre de l’Economie maritime qui a présidé la rencontre. Selon lui, ces assises interviennent dans un contexte marqué par une forte augmentation du trafic mondial, la libéralisation du trafic maritime au niveau mondial, le retard des ports d’Afrique de l’ouest et du centre dans le domaine technologique.

Malgré ces contraintes à l’échelle continentale, le directeur  général du Cosec indique que le Sénégal encadre les  opérateurs économiques nationaux avec l’ouverture de représentations pour ceux qui rendent en Chine, à Dubaï, en Inde. Cela permet, selon lui, de baisser le coût du fret et par ricochet les prix des denrées.

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