Le procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr qi s’ouvre ce matin, 16 mai 2023, devant la chambre criminelle de Dakar, sera probablement renvoyé. Mais quoi qu’il en soit Ousmane Sonko ne sera pas à la prochaine audience et il risque un jugement par contumace prévu par l’article 240 du code de procédure pénale.
Cette option n’est pas sans conséquences. Car les avocats de leader de Pastef/Les patriotes n’auront pas droit à la parole. En matière pénale, si une personne est poursuivie et qu’elle ne se présente pas, son avocat n’a pas droit à la parole. L’avocat assiste, mais ne représente pas. C’est différent de l’affaire civile. Après sa condamnation, le juge lui décerne un mandat d’arrêt. S’il est sorti du territoire national, il décerne un mandat d’arrêt international contre lui.
Le leader de Pastef/Les Patriotes, en liberté provisoire, est poursuivi pour « viol et menaces de mort » par une masseuse d’un salon de beauté.