Le gouvernement a mis en place un plan de quatre ans (2024- 2028) avec un financement de 5 000 milliards de francs Cfa au terme duquel le Sénégal devrait atteindre une autosuffisance pour les principaux produits importés notamment le riz avec une production de 4,1 millions de tonnes de paddy, soit 105% des besoins). Ce plan prévoit également une couverture totale en maïs de 1,5 million de tonnes sur la même période, soit 122% des besoins. Pour l’oignon, la pomme de terre et la carotte, l’Etat prévoit l’effectivité de la couverture totale à partir de 2025. Ce plan s’accompagne d’une «maitrise totale» de l’eau avec de nouveaux aménagements de 60 000 hectares, d’une part et d’autre part par la mécanisation plus soutenue des exploitations agricoles et une disponibilité en semences certifiées.
Selon le représentant du ministre de l’Agriculture, l’objectif visé est d’accélérer la réduction des importations et assurer une autosuffisance sur les principaux produits alimentaires dont le riz. Le représentant du ministre de l’Agriculture s’exprimait, hier, à l’occasion du lancement officiel du projet de renforcement des capacités des femmes sur la chaîne des valeurs de riz au Sénégal, en Guinée, au Niger et en Sierra Leone. «Le riz importé inonde le marché faute des capacités concurrentielles des producteurs locaux mais également du faible financement de la chaîne des valeurs», dit-il, ajoutant que la vision du Sénégal est de promouvoir un secteur primaire, moteur de la relance économique et sociale durable, afin d’atteindre notre souveraineté alimentaire à l’horizon 2028. Il rappelle que le gouvernement déploie des efforts énormes pour relever ces défis à travers le programme national d’autosuffisance en riz.