Considérant les discussions au sein du Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) pour une stratégie électorale pertinente et victorieuse, El Hadji Ibrahima Mbow a décidé de retirer sa candidature à la présidence de la République pour les élections du 25 février 2024 afin de rester en cohérence avec les résolutions du Congrès – Ndlr : les 22, 23, 24 décembre 2023 – et les options stratégiques du Lacos. Ainsi,
El Hadji Ibrahima Mbow de l’union citoyenne Bunt Bi rejoint Ousmane Sonko au moment, où le leader de l’ex-Pastef croupit en prison et une chape de plomb menace sa candidature du fait du refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer ses fiches de parrainage et un non cautionnement à la Caisse des dépôts de consignation (Cdc). Deux des neuf pièces majeures pour voir sa candidature validée, en dehors de l’incontournable système de parrainage. Malgré tout, Ibrahima Mbow « réitère l’engagement de l’union citoyenne Bunt bi à servir l’intérêt supérieur du Sénégal au-delà des enjeux personnels et partisans » dans le Lacos. « Bunt bi réitère à l’ensemble de la population sénégalaise son engagement à bâtir ensemble avec toutes les forces vives de la nation un Sénégal majeur entreprenant et solidaire », assure-t-il non saluer le Conseil constitutionnel pour son travail professionnel, son ouverture et son accueil courtois lors du processus de dépôt de sa candidature. Le leader de l’union citoyenne Bunt bi de conclure sur des notes « d’espoir que 2024 verra des élections inclusives, transparentes, apaisées et consolidantes de notre démocratie ».
Bunt-bi motive son choix par le fait que 2024 est un rendez-vous capital pour notre pays et devrait être nécessairement un nouveau point de départ pour notre république dont les fondements doivent être sérieusement revisités pour nous ancrer enfin dans un vrai développement économique et social tout en préservant durablement notre environnement, nos populations et particulièrement notre jeunesse dans la solidarité et la sécurité. « Les Sénégalais souffrent du manque emploi, de la cherté de la vie, de la mauvaise gestion de l’habitat avec les inondations récurrentes, des réseaux insuffisants d’assainissement, d’un système de santé catastrophique, d’un système éducatif inadapté et dégradé, d’une insécurité quotidienne et d’un environnement dégradé», dit-il.
