La tentation est tellement forte que la direction du parti Pastef a fait une mise au point, en rappelant aux adhérents qu'en vertu des dispositions de l'article 7 des Statuts, «ils ne peuvent en aucun cas s'organiser en courants ou tendances à l'intérieur du parti». Sénégal-Politique-

Sénégal-Politique-Pastef sous la menace des courants et des tendances

à la une Politique

Le syndrome des courants qui sème la zizanie dans les formations politiques au pouvoir commence à gagner les rangs de Pastef. Depuis l’accession au pouvoir et les adhésions massives, certains militants sont tentés de créer des courants ou de mouvements pour se positionner et exister politiquement.

La tentation est tellement forte que la direction du parti a fait une mise au point, en rappelant aux adhérents qu’en vertu des dispositions de l’article 7 des Statuts, «ils ne peuvent en aucun cas s’organiser en courants ou tendances à l’intérieur du parti». «En dehors des mouvements nationaux déjà autorisés (Jps, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap, Monaph), la création de tout autre mouvement se fait sur décision du Bureau politique national ou à la demande des adhérents qui souhaitent s’y retrouver. Par conséquent la création ou l’animation par les adhérents de structures politiques parallèles à celles prévues par les articles 8 et 13 des Statuts (cellule, section, coordination, mouvements nationaux etc.) est strictement interdite», indique la direction du parti qui précise que la violation de ces dispositions est sanctionnée par l’article 6 des Statuts qui dispose que l’adhésion à une autre formation politique est une cause de perte de la qualité de membre du parti.

Les frondes sont encore larvées, mais elles existent dans le parti au pouvoir. A preuve, il y a un mois environ, les divisions au sein de Pastef avaient poussé la direction à geler les renouvellements des instances du parti.

La création par Djibo Ka du courant du Renouveau démocratique au sein du Parti socialiste (Ps) a joué un rôle important dans la défaite de ce parti à la présidentielle de 2000. La création de courants au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) après la perte du pouvoir en 2012 a contribué à la descente aux enfers des libéraux. Sénégal-Politique

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *