L’annonce de sa création avait suscité un immense espoir. Les populations de Keur Massar pensaient que la construction de l’autopont au niveau de l’intersection de la station-service, près de l’église de la localité, allait définitivement mettre fin à la pagaille qui y règne en maître.
Il y a certes une petite amélioration de la circulation, mais l’autopont n’a pas produit les effets escomptés. De l’avis même des automobilistes, l’autopont a exacerbé les embouteillages. Entrer à Keur Massar par l’autoroute aux heures de pointe, est devenu un véritable calvaire.
En outre, il n’a fait que provoquer et augmenter la pollution automobile et sonore. En effet, les travaux d’aménagement ne concernent que la hauteur de l’autopont. C’est pourquoi, le rond-point, en bas du pont et les nombreux nids de poule compliquent la tâche aux automobilistes et même aux piétons.
En plus, avec l’absence d’aire de stationnement et les arrêts-cars improvisés, les chauffeurs occupent désormais cet axe pour prendre ou descendre leurs clients ou parfois stationner leurs véhicules. Ainsi, ils encombrent la voie publique et perturbent les activités des commerçants régulièrement installés.
Par ailleurs, les devantures des maisons sont devenues des arrêts-cars. Les voitures qui les utilisent empêchent les habitants de vaquer normalement à leurs occupations. A l’instar des clandos et autres transports irréguliers, les marchands ambulants occupent les trottoirs et même la chaussée à cause de l’absence de barrières. Ils empêchent les piétons de circuler normalement.
Viviane Ephigénie Ndiaye (Vico)