«Je vous donne rendez-vous aujourd’hui, à Baobabs, dans le quartier de Barthélémy Dias. Nous allons lui montrer que nous sommes plus forts que lui», dit-il. Selon ses informations, il a acheté des armes blanches, des fusils à pompe et des grenades pour attaquer des convois de Pastef. «Il se croit intouchable. Mais c’est fini», martèle Ousmane Sonko. «Ils ne feront plus campagne dans ce pays. Le gatsa gatsa n’est pas terminé. Le gatsa gatsa est de retour. L’Etat a failli», ajoute la tête de liste de Pastef.
Le ministre de l’Intérieur ordonne de fouiller les personnes et les cortèges considérés comme suspects
«Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a été informé qu’en dépit de toutes les dispositions prises pour permettre une campagne électorale apaisée, certains acteurs nourrissent des projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes.
Aussi met-il en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024, que des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects et que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi.
Par ailleurs, pour mieux assurer l’ordre et la sécurité publics, le Ministre demande aux partis politiques, aux coalitions de partis politiques légalement constitués et aux entités regroupant des personnes indépendantes, de communiquer aux autorités administratives concernées, au plus tard la veille de leur déplacement, l’itinéraire et les horaires de passage de leurs cortèges.
Le Ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité.