Célébration du “16 novembre” en Guinée-Bissau: les Chefs d’Etat de la sous-région boycottent Umaro Sissoco

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Seuls les présidents de la République du Congo, Denis Sassu Nguesso; de la Gambie, Adama Barow, et du Sénégal, Diomaye Faye, ont été présents à la célébration du “16 novembre” en Guinée-Bissau

La cérémonie centrale a eu lieu le matin du 16, sur l’avenue Amílcar Cabral. Une centaine de hauts gradés des forces armées ont été décorés, dont son chef d’état-major général, Biaguê Na N ‘Tan, et Adja Satu Camará, qui préside l’Assemblée nationale populaire, de manière controversée.
Dans un bref discours à la nation, Umaro Embaló a remercié toutes les personnes présentes et a indiqué que la semaine prochaine il va commencer une série d’audiences, notamment avec la Commission électorale nationale (CNE) et les partis politiques, pour reprogrammer les élections législatives anticipées, initialement prévues pour le 24 novembre et reportées par vous. Il a ajouté qu’il souhaite la “stabilité politique” et qu’il faut
“renoncer à toute violence”.
Le “16 novembre” est célébré en Guinée-Bissau à la mémoire de l’émergence des premières unités des Forces armées révolutionnaires du peuple, créées en 1964, au congrès historique de Cassacá, qui a réussi à unir toutes les ethnies et religions guinéennes dans leur quête d’indépendance du Portugal, en pleine lutte armée commandée par Amílcar Cabral, qui cette année, soixante décennies plus tard, a été honoré aussi par les militaires dans le centenaire de sa naissance, parce que s’il était vivant, Amílcar Lopes da Costa Cabral aurait 100 ans le 12 septembre.
Depuis son arrivée au pouvoir, le président Umaro Sissoco a choisi de joindre les célébrations du Jour des FARP à celles de l’indépendance de la Guinée-Bissau, qui sont marquées le 24 septembre.
Cependant, les festivités commémoratives des deux dates importantes se sont déroulées dans une semaine où l’opposition revendique, de manière plus aiguë, le rétablissement de la légalité constitutionnelle dans le pays, menaçant même une “révolution populaire” pour mettre fin à ce qu’elle “un régime dictatorial”.

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