Au titre de la gestion budgétaire 2023, les ressources globales ont enregistré un accroissement de 10,2%6 s’établissant à 3907,8 milliards contre 3545,7 milliards en 2022. Elles sont constituées de recettes fiscales à hauteur de 3509,9 milliards, de dons pour 188,6 milliards et d’autres recettes chiffrées à 209,4 milliards représentant des proportions respectives de 89,8%, 4,8% et 5,4%.
La progression des ressources est portée essentiellement par les recettes fiscales qui se sont confortées de 374,3 milliards (+11,9%) en raison principalement au bon niveau du recouvrement des « impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital » et des « impôts sur les biens et services » qui ont augmenté respectivement de 13,9% et 15,4% pour s’établir à 1152,2 milliards et 1730,9 milliards.
Concernant l’impôt sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital, la hausse est attribuable aux recouvrements satisfaisants de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur les revenus, mobilisés respectivement à hauteur de 360,4 milliards et 721,1 milliards, soit des hausses de 21,3% et 16,8%.
L’impôt sur les sociétés (IS) sur les sociétés extractives passe de 15,6 à 63,5 milliards en 2023
S’agissant de l’impôt sur les sociétés (IS), la bonne tenue a été impulsée, d’une part, par les entreprises du sous-secteur des industries extractives dont l’impôt sur les sociétés est passé de 15,6 milliards en 2022 à 63,5 milliards en 2023 et, d’autre part, par les sous-secteurs des services portuaires (+32,6%) et des « Banques et services financiers » (+44 ,5%). Pour ce qui est de l’impôt sur le revenu, sa progression est attribuable essentiellement au bon niveau de collecte des retenues à la source sur les salaires. Cette dynamique traduit le renforcement de la conformité déclarative ainsi que l’intégration de nouveaux contribuables.
Pour ce qui est des taxes indirectes intérieures, les impôts sur les biens et services intérieurs ont été mobilisés à hauteur de 1730,9 milliards en 2023, soit une hausse de 15,4% par rapport à 2022. En effet, les impôts sur le commerce extérieur et les transactions (droits de porte), mobilisés à hauteur de hauteur de 470,4 milliards contre un montant de 488,4 milliards en 2022, ont enregistré un repli de 3,7%, traduisant notamment l’impact des renoncements sur les droits de porte dans le cadre des mesures de soutien pour lutter contre l’inflation.