«L’histoire est entrain de bégayer. Il y a une dizaine d’années, après la deuxième alternance de 2012, une juridiction très utile contre la corruption et l’enrichissement illicite a été pervertie par son instrumentalisation par l’exécutif.
Actuellement, le pool judiciaire financier, qui a corrigé certaines imperfections de la CREI, semble suivre le chemin d’une justice dévoyée par sa politisation.
L’obligation de redevabilité et l’impératif de recouvrer nos deniers publics spoliés ne doivent cependant pas entraîner la justice à faillir à ses obligations d’une justice indépendante et impartiale, seule pouvant garantir un procès équitable».