Organisation des élections: Wade réclame une Haute autorité

Politique

 Le Pds et ses alliés demandent une structure neutre pour organiser les prochaines élections. C’est la condition de Wade et de ses alliés pour s’asseoir autour d’une table avec Macky Sall.

Les leaders de la coalition gagnante Wattu Sénégal ne sont pas opposés à un dialogue avec le président de la République. Toutefois, Abdoulaye Wade, Mamadou Diop Decroix, Mamadou Lamine Diallo posent des préalables. Ils exigent la création d’une Haute autorité chargée d’organiser les futurs scrutins notamment la présidentielle de 2019. Et sur ce point, ils restent inflexibles.

En conférence de presse, hier, Mamadou Diop Decroix affirme qu’il ne s’oppose pas à la nomination d’Aly Ngouille Ndiaye au ministère de l’Intérieur, car selon lui, la nomination est une prérogative du chef de l’Etat, cependant, lui et ses alliés exigent qu’il n’organise pas les futures élections

«Nous ne rejetons pas le principe du dialogue, nous avons toujours voulu discuter autour d’une table pour éviter les confrontations qui débouchent après sur un dialogue. Mais nous exigeons que l’organisation des élections soit confiée à une personnalité neutre et consensuelle. Parce que nous ne pouvons pas passer par pertes et profits ce qui s’est passé le 30 juillet dernier», dit-il.

 «Ce qui s’est passé montre qu’un ministre apériste ne peut pas et ne doit plus organiser des élections», poursuit-il le leader d’Aj, ajoutant que si Macky Sall veut dialoguer avec l’opposition, il lui faudra qu’il pose des actes forts.  «Nous serons pas assis autour d’une table à discutailler», assène encore Decroix.

Puis il s’empresse d’ajouter: «Macky Sall nomme qui il veut, c’est son problème. Nous ne sommes jamais opposés à la nomination d’Abdoulaye Daouda Diallo. Ce n’est pas des questions de personne, c’est une revendication fondamentale. Nous n’accepterons plus des élections tronquées. Et nous sommes prêts à tous les sacrifices pour l’organisation des élections transparentes».

En définitive, Decroix, soutient qu’il appartient au président de la République d’écouter et de satisfaire les revendications de l’opposition. «Nous ne voulons pas d’un semblant de dialogue», renchérit Madické Niang.

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