Par Jean NDIAYE
La « Une » du quotidien le soleil de ce vendredi 3 mai 2019, « Le voile de la controverse » m’a incité à lire les articles des pages 8 et 9. Permettez-moi de me féliciter de la véracité dans le principe des propos prêtés au secrétaire exécutif de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Radho) et à l’Inspectrice d’Académie de Dakar.
Le Premier pense qu’on ne peut pas parler de droit à l’éducation et refuser à une partie de la communauté le droit à la différence. La Responsable de l’éducation affirme que nous sommes dans un pays laïc, donc l’éducation est aussi laïque. Elle poursuit, nos enfants fréquentent, sans discrimination mais aussi sans aucune considération religieuse les structures catholiques ou franco-arabes.
Le catéchiste nous apprenait de regarder la face et le revers de la médaille, ce qui nous a beaucoup aidé après au niveau conceptuel. Je crois savoir qu’à l’entrée de l’autoroute à droite en venant de la Patte-d’oie une Institution scolaire impose le port du voile. A mon avis, il ne faut pas chercher de problème là où il n’en existe pas. Mes anciens étudiants en logique binaire à l’Université Gaston Berger de St Louis conviendront avec moi que lors que A a le droit d’imposer, cela laisse à B le droit d’interdire.
Animés des valeurs de vérité, d’honnêteté et de respect de l’autre qu’enseignent le christianisme et l’islam nous cohabiterons tranquillement ensemble. Salam, Mamadou, Moustapha, Aboubacar, Salamé, Ali, Kanfori, Samuel, Cyprien, Etienne, Mathieu, Anibal et les autres dites leur que nous étions une bande de copains, de promotionnaires sans signes distinctifs au Collège du Sacré-Cœur de Dakar
Vive la Paix dans le respect de la Dignité de l’autre. Que Dieu bénisse le Sénégal !
Ingénieur des Mines et Ecrivain.
Dakar