Par Papa Mody Sow, journaliste consultant
Il est question ici de deux aspects de la souveraineté : 1-le secret de défense qui est frappé top secret dans tous les états et qui est assuré par le haut commandement des forces armées et de sécurité.
2- de l’image de marque du pays projeté dans les airs et à l’extérieur.
L’avion de commandement est en effet comme un palais présidentiel “volant” dont le plan de vol obéit à des critères de haute sécurité militaire pour assurer sa protection et celle du personnel à bord. Il est doté d’intelligence artificielle et de systèmes de pilotage complexe alliant autonomie et fiabilité, quellles que soient les intempéries et les urgences.
C’est à la fois un centre de commandement et un cabinet complet de travail pour le locataire du palais, ses collaborateurs et le personnel navigant.
L’avion de commandement est une parcelle très sensible du territoire souverain du Sénégal. Quoi de plus normal que tous les 20 ans avec tous les avantages qu’il rapporte financièrement à travers les accords de partenariats noués au cours des déplacements du président, du gouvernement et en cas de besoins pour la récupération et l’évacuation de sénégalais dans des situations de risques, qu’il soit réformé et renouvelé !
Les chefs d’état qui se sont succédé à la tête de ce pays s’y sont conformés sous peine de trahir en partie leur serment consistant à assurer et garantir la sécurité et la souveraineté de notre pays dont ils sont les protecteurs en tant chefs suprêmes des forces de défense et de sécurité.
Dans ce sens, cela a un coût élevé dont le président de la république est l’unique ordonnateur. Ceux qui ont la prétention de diriger ce pays et qui ignorent cette mission dévolue au président de la république, ne méritent pas la confiance des sénégalais. Nous n’avons besoin pas de président qui squatte les avions de ses pairs, ou qui se stresse en empruntant un avion à périls.