Le journal français Le Figaro révèle qu’il y a un an, la SNCF ouvrait à Dakar le premier TER africain. Guillaume Pepy, l’ancien patron de la SNCF, avait en effet un objectif : réaliser à l’international 30% du chiffre d’affaires de la maison SNCF. Le journal qui ajoute que la SNCF a créé sur place la Société d’exploitation du TER (SETER) appartenant à 100% à la SNCF et adossée à une coquille vide appelée «SNCF International» dirigée par Diego Diaz.
Le journal révèle également que le président de la SETER Stéphane Volant, Franco-sénégalais et ancien secrétaire général de la SNCF a été remercié, pour être remplacé par Pierre Boutier ancien directeur territorial Occitanie, «sans que le gouvernement sénégalais n’ait son mot à dire». Pourtant le 14 décembre 2016, lors du lancement des travaux, le président de la République disait que le train était «le plus grand projet du Sénégal indépendant».
Mais dans tous les cas, c’est l’Etat du Sénégal qui supporte le déficit et l’entreprise les gains et qui nomme les dirigeants. «Contractuellement, le déficit de la SETER est à la charge de l’État sénégalais», indique le journal.