Beaucoup d’hommes politiques, surtout les néophytes, voulaient profiter de ces élections législatives pour se jauger et peser leur poids électoral, comme une revue d’effectifs et en vue la prochaine présidentielle.
Car beaucoup d’observateurs de la vie politique considèrent en effet les élections législatives du 30 juillet dernier comme le premier tour de l’élection présidentielle de 2019.
Après leur désillusion, Malick Gakou, Idrissa Seck, Abdoul Mbaye, Modou Diagne Fada, etc vont mettre à profit ce laps de temps qui nous sépare de la présidentielle pour se remettre en question, se réorganiser et revoir leur stratégie. Comme dit l’adage: qui veut aller loin ménage sa monture.
«Il nous reste à engager le futur (…) C’est une question de temps», déclare Abdoul Mbaye sur sa page facebook.
L’ancien Premier ministre du président Macky Sall va essayer de «reprendre l’ouvrage» là où il avait été interrompu. Ainsi, il va procéder à la validation des comités de base du parti qui avait été suspendue et la mise en place de ses structures en remplacement de celles provisoires qui avaient démarré notre projet.
«Poursuivons notre effort d’explication de la politique autrement et d’éveil des consciences», explique Abdoul Mbaye dont la coalition Joyyanti n’a pas obtenu de député.
De son côté, le leader du Grand Parti, malheureuse tête de liste départementale à Guédiawaye de la coalition Manko Taxawu Sénégal, veut lui aussi se refaire une santé politique avant février 2019. Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, il a reçu mandat de sa formation politique pour «reprendre» la «Caravane de l’espoir» afin de poursuivre le maillage du territoire national et dans la diaspora à partir du mois d’octobre 2017.
Malick Gakou a également reçu mandat de convoquer le Comité Directeur de son parti dans la deuxième quinzaine du mois de septembre 2017, mais également d’engager le parti dans des discussions avec toutes les Forces vives de la Nation et d’organiser des réunions hebdomadaires du Bureau Politique afin d’accélérer la structuration du parti. Et enfin il doit convoquer le 1er congrès ordinaire du parti durant le premier trimestre de l’année 2018.
