De récentes interviews accordées par le Président de l’ACT ont levé un coin du voile du projet de société que propose aux Sénégalais le futur candidat de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail.
La refondation de l’économie sénégalaise sera organisée autour des toutes premières priorités que constituent l’éradication de la faim au Sénégal et la lutte contre la pauvreté. Elles seront réponses aux échecs de la politique conduite ces 5 dernières années par le régime du Président Macky Sall et supposée conduire le Sénégal aux portes de l’émergence.
Ces deux priorités conduiront à porter les efforts de la politique économique sur la recherche du développement de l’agriculture au sens large pour d’une part organiser une disponibilité suffisante de denrées alimentaires sur le marché national, et d’autre part créer du revenu dans les zones rurales qui restent les plus pauvres et les plus démunies. Une agriculture en expansion sera en outre la condition du développement de l’agro industrie sénégalaise.
La recherche du recul de la pauvreté dans les zones urbaines reposera essentiellement sur la nouvelle importance donnée au soutien et à la transformation de l’artisanat qui bénéficiera d’un soutien tout particulier afin d’évoluer vers la semi-manufacture et l’industrie. Les sous-secteurs pour lesquels le Sénégal dispose de compétences anciennes et reconnues seront soutenus et réorganisés. Peuvent être cités la confection, l’artisanat du cuir et de la maroquinerie, l’orfèvrerie, la menuiserie bois, la menuiserie métallique, la mécanique, etc.
C’est par une démarche de développement à la base, logeant la croissance dans les secteurs les plus utilisateurs de main d’œuvre, visant une transformation structurelle de l’économie du Sénégal, que les conditions d’une émergence réelle et inclusive pourront être atteintes.
Une stratégie de « grands travaux » à haute intensité de main d’œuvre se substituera à celle des « grands projets » gourmands en ressources, imposant un endettement extérieur déraisonnable et privilégiant les entreprises non nationales.
Les nouvelles politiques publiques serviront ainsi à mettre le plus grand nombre de Sénégalais possibles au travail, et en particulier les plus pauvres.
Les ressources financières attendues de l’exploitation des réserves en hydrocarbure ne seront pas nouveaux moyens de les faire dépendre d’une charité qui se transformera en chantage électoral à la veille des scrutins. Ces nouvelles ressources budgétaires, les économies réalisées grâce à une gestion sobre et vertueuse des ressources publiques et la fin des scandales financiers de toutes sortes contribueront à l’amélioration de la santé, et de l’éducation. Cette dernière privilégiera la formation aux métiers.
L’amélioration du mieux être des citoyens sera au centre de toutes les politiques publiques ; et davantage que le taux de croissance annuel, le nombre de personnes sorties de la pauvreté sera indicateur de leur réussite.
Dakar le 21 juillet 2018
Yaye Fatou Sarr, Chargée de la communication interne de l’ACT