Ministre de l’Economie, Abdourahamne Diouf qui a présidé la rencontre rappelle que le recensement n’est pas une fin en soi, mais un outil précieux pour notre développement. Selon lui, les résultats de ce recensement, à l’image des quatre précédnts (1976, 1988, 2002 et 2013), permettront une meilleure connaissance de la structure de la population sénégalaise, de sa dynamique et de ses conditions de vie. «Dans le contexte d’élaboration d’un nouveau cadre de référence de la politique économique et sociale du Sénégal adossée au PROJET de transformation systémique, je voudrais retenir l’importance du fait urbain dans la transformation systémique du Sénégal», dit-il.
En d’autres termes, «il faut capitaliser sur les Dividendes de densité et démographique». «J’entends par dividende de densité, l’accélération de l’urbanisation, qui est très souvent présentée comme un handicap, est source d’opportunités pour les entreprises, d’économie d’échelle, de diffusion de l’innovation et de la connaissance, etc…. », souligne le ministre qui note que le caractère jeune, réaffirmé par les résultats de ce recensement, nous interpelle sur la nécessaire capture du dividende démographique. Pour cela, les politiques devront davantage s’orienter vers le renforcement du capital humain afin d’augmenter significativement la productivité. A l’en croire, c’est à ce titre que s’opérera l’allégement de la forte pression qui s’exerce sur la population active.