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Actualité-Sénégal-L’accaparement des terres freine l’élevage

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L’accaparement foncier ne se limite pas seulement aux zones urbaines. Les zones de pâturage sont également convoitées par les prédateurs fonciers qui ont fait main basse sur ces zones vitales pour l’élevage. Du coup, les éleveurs perdent des espaces de pâturage. «Il faut sécuriser le foncier pastoral. Donner des titres (fonciers, Ndlr) à des paysans est risqué. Ils peuvent donner le foncier en garantie aux banques s’ils veulent de l’argent», met en garde Ismaëla Sow. Actualité-Sénégal

A son avis, Il faut faire attention. «En 2007, avec la Goana, les gens se sont appropriés de grands espaces fonciers. Aujourd’hui, ils vendent, en retour, ces terres acquises dans le cadre du programme agricole», confie Ismaëla Sow. «L’une de nos principaux problèmes, c’est la question foncière. C’est comment arriver à accompagner les collectivités territoriales avec des outils pour mieux leur permettre de gérer le foncier. Pour administrer, il faut bien comprendre ce qu’on gère. C’est pour leur permettre de faire face aux nombreuses demandes en terres avec des acteurs mieux préparés», soutient le coordonnateur du pôle pastoralisme et zone sèche, le chercheur à l’Isra, Tamsir Mbaye en marge de l’ouverture conseil scientifique et technique destinée à présenter des résultats de recherche.

Il faut également faciliter la cohabitation de la grande muraille verte avec le bétail. «Il faut voir aussi comment concilier le reboisement avec les usages pastoraux. En clôturant certaines parcelles, il faut permettre aux communautés de continuer à accéder aux pailles. Il ne faut pas que cela soit au détriment des arbres», dit Tamsir Mbaye.

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