Tout le monde s’attendait à ce qu’il renonce aux terres. Mais le patron de Sedima n’entend pas une seconde faire machine arrière. Il persiste et signe et affirme que même s’il doit mourir, et il n’as pas peur qu’on le tue, dit-il, il ne va pas rétrocéder les terres des paysans, près de 225 hectares que l’Etat lui a octroyés. “Si Babacar Ngom Sedima s’entête à garder les terres des habitants de Ndengler, l’Etat qui a spolié ces paysans à son profit doit assumer ses responsabilités : l’exproprier et restituer les terres à leurs propriétaires légitimes”, écrit Seydi Gassama.