Le avocats du leader de Pastef ont fixé quatre exigences au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Dans une lettre, ils affirment que l’Assemblée nationale doit exiger des éléments matériels qui corroborent les accusations de viol (certificat médical, témoignages, images des caméras de surveillance, exploitations données téléphoniques….) avant toute levée de l’immunité parlementaire d’un des leurs.
De leur côté, les mouvements Y en a marre, FDS et Frapp mettent en garde le président Macky Sall. “S’il persiste à instrumentaliser la justice pour éliminer Sonko, nous prendrons nos responsabilités”, ont-ils dit lors d’un point de presse. Ces mouvements ont décidé de se constituer en “bouclier” contre la liquidation politique du leader de Pastef.