Les businessmen du régime, Gaby Peretz, Ron Yaffet, Simon Bora, font la pluie et le beau temps dans l’économie sénégalaise, après le flop de Franck Timis. Gaby Peretz, marchand d’armes, hérite, par le biais de son fils Dan, des locaux bien placés de la gendarmerie à Dakar Plateau pour faire de l’immobilier, selon le député Mamadou Lamine Diallo.
«Ron Yaffet, aperçu aux côtés de notre ministre des affaires étrangères à l’A.G. de l’ONU, est le manitou de l’immobilier. Il gère la résidence de l’ambassade du Sénégal à New York, construit des résidences universitaires et reprend à Bictogo la construction de l’université Amadou Mahtar Mbow. Le voilà bombardé Consul du Sénégal en Israël et hérite du Sporting club de Dakar; le court de tennis des diplomates vivant à Dakar, est sacrifié pour le puissant Ron», écrit-il dans sa question économique hebdomadaire.
Selon lui, Simon Bora, le magnat turc, est le choisi pour les projets construits sur prêts de la Turquie. Voilà les trois mousquetaires que Macky Sall nous a imposés après le scandale de Franck Timis, courtier d’affaires sulfureux, d’après lui. «Pendant ce temps, les entreprises sénégalaises galèrent sous prétexte qu’elles ne peuvent pas mobiliser les financements pour présenter des offres spontanées. C’est autour de Fakhoury un franco libanais ivoirien, qui veut hériter de l’autoroute à péage Ila Tivaouane. Le dossier sulfureux est entre les mains des deux Bâ, le Grand Bâ à la Primature et le Petit Bâ aux Finances. En 2024, le pouvoir changera de camp au Sénégal, alors le petit Bâ, be careful!»