Pour l’instant, l’idée de briguer le suffrage universel ne lui effleure pas l’esprit. «Certains me l’ont suggéré en privé. J’affirme ici que cela ne m’intéresse pas et que je n’y songe pas», dit-il. Cependant, Aliou Sall, le frère du président de la République, a des ambitions et il ne les cache pas.
Dans un entretien accordé au journal Jeune Afrique, à paraître cette semaine, celui qui a propulsé à la tête de la très juteuse Caisse de dépôts et consignations (CDC) grâce au décret fraternel, après avoir été élu maire de Guédiawaye grâce à cette fois son nom du frère, disent ses détracteurs, ne se satisfait pas de tout cela. «Hormis le poste de président, je ne m’interdis rien», dit-il, ajoutant qu’il continuera à faire de la politique.
D’autre part, le maire de Guédiawaye tacle certains de ses camarades de «l’establishment» de l’Apr en les traitant «faucons». C’est la deuxième fois qu’il utilise ce terme pour désigner certains conseillers du président de la République.
Les opposants qui l’accusent d’avoir fait offert à Frank Timis le pétrole et le gaz du Sénégal en ont également pris pour leur grade. Aliou Sall les traite en effet de guignols. «Quand je vois l’opportunisme de certains leaders, je me dis qu’on n’a pas le droit de laisser faire ces guignols», assène-t-il encore.