Alioune Tine alerte sur les risques liés à l’exclusion de Karim et Khalifa de la présidentielle

Politique

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Des menaces sérieuses planent sur la prochaine présidentielle, selon Alioune Tine qui donne l’alerte et qui indique que l’impression dominante est que  quelque chose d’inachevée existe dans le processus électoral et pourrait être porteur de risques. Et l’exclusion, pour la première fois dans l’histoire politique des poids lourds de l’opposition, risque d’avoir un coût politique.

La situation préélectorale très tendue inquiète Alioune Tine, du fait d’un «sentiment diffus de malaise démocratique». Selon lui, ce sentiment gagne de plus en plus l’opinion. «L’impression dominante, quelque chose d’inachevée existe dans le processus électoral et qui pourrait être porteur de risques, n’est plus une vue de l’esprit», déclare Alioune Tine.

L’ancien secrétaire général de la Raddho  en veut pour preuve, les difficultés liées à l’élaboration du processus électoral, les guerres verbales et les tensions politiques auxquelles elles ont donné lieu. Mais, le pire, d’après lui, ce sont les divergences profondes qui persistent à quatre mois des élections sur le parrainage, le fichier électoral, la Cena, sans compter les nœuds gordiens palpables par des surenchères de toutes natures.

«Pour être précis sur cette question politique, pour la première fois dans l’histoire politique des poids lourds de l’opposition risquent d’être exclus de la présidentielle de 2019. Difficile de dire qu’il n y a aura pas aucun coût politique», poursuit Alioune Tine, ajoutant que les dirigeants peinent à dépasser le système instauré par Senghor et fondé sur la concentration des pouvoirs.

«Le césarisme démocratique institué en 1963 par Léopold Sédar Senghor avec le Président-peuple, détenteur de l’exclusivité de la légitimité, contrôlant l’ensemble des institutions semble être un horizon politique indépassable, un increvable plafond de verre sur lequel on bute désespérément en dépit des luttes démocratiques et des changements de régime. Le Sénégal n’arrive pas à stabiliser ses acquis démocratiques, un des grands défis de la démocratie sénégalaise», dit-il.

Toutefois, Alioune Tine souligne que le pays a une extraordinaire capacité  de résilience pour surpasser ces problèmes. Alioune Tine s’exprimait, hier, lors du panel citoyen dont le thème est: pour un processus électoral démocratique, transparent, honnête et apaisé au Sénégal.

«Il faut dissiper les nuages pour avoir des élections transparentes démocratiques et apaisées. Il y a le problème du fichier et du parrainage, mais aussi celui de la présence des gens qui ont terminé leur mandat au sein des organes comme le Cnra, la Cena  et le Conseil constitutionnel. Il faut qu’on discute, qu’on dégage des recommandations et qu’on en discute avant d’aller aux élections. Il ne faut pas laisser le débat aux seuls politiques», plaide Alioune Tine.

Cette rencontre, qui a regroupé la société civile représentée par Kader Boye, ancien recteur de l’Ucad, et Babacar Guèye, professeur de droit et responsable du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) ainsi que des partis de l’opposition et du pouvoir, a été organisée par Afrika Jom Center, un think tank qu’il a fondé avec d’autres  Sénégalais. C’est une plateforme, un centre d’études, de recherche  et de formation sur les défis et les opportunités du continent africain.
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